Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/51

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sa bouche, le suçant, le caressant comme un objet chéri. Il ne lui en fallait pas tant pour renaître à la vie, et il manifeste déjà par de joyeux frétillements qu’il est prêt à recommencer la lutte. Nous reprenons l’attitude paresseuse, si charmante, si commode, entrelaçant nos cuisses, nous pigeonnant bouche à bouche, mes mains roulant ses seins, les siennes pelotant mes bourses, et je reprends le charmant exercice, frappant dans mon va-et-vient mon ventre contre son gros derrière, dont la douce chaleur me fait espérer qu’un petit succès va enfin couronner mes efforts. Hélas ! après la sixième tentative, toujours infructueuse, je quitte la place à dix heures, désespérant presque de jamais animer ce beau marbre.