Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/57

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j’achève brillamment l’escarmouche, par quelques coups de reins précipités… Quand Nijni se retourne, la figure empourprée, je crois à mon triomphe ; mais le calme de ses yeux modère mon élan, et je vois bien que la pourpre de son visage, est une rougeur naturelle, due à la posture fatigante qu’elle occupait.

Après un repos d’une demi-heure, Nijni, sur mon ordre, a repris sa place au bord du lit, toujours dans la même posture, penchée sur la couche, et présentant sa belle face postérieure, superbement étalée dans toute sa magnificence. Elle tient, relevés très haut sur ses reins, ses vêtements retroussés, et je me reprends à admirer ces splendides appas, que je palpe et que je baise mille fois, puisant dans ce spectacle et dans ce contact délicieux, les désirs les plus fous. Ma main va et vient du haut au bas du ravin, qui sépare les monts jumeaux, puis ma