Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/65

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s’élargit épanoui, et tandis que je maintiens fortement le haut du corps sous mon bras gauche, je laisse retomber, de toutes mes forces, la main droite sur les fesses, où les cinq doigts s’impriment en marques rouges ; et pendant qu’elle se débat vainement, en gémissant je lui applique une vigoureuse fessée ; les claques tombaient dru et fort, sans relâche, avec un bruit de chairs froissées, rougissant le satin, sans laisser une ligne blanche ; et malgré les cris de la belle, je redouble à tour de bras, meurtrissant la peau qui fume. Bientôt la fustigée ne se défend plus ; et pourtant je la fouette de plus belle, et ce n’est que quand le cul me brûle les doigts, que j’estime qu’elle est assez punie. Je me lève alors, je la repousse, et l’ayant saluée froidement, je me dispose à prendre congé. Mais soudain ma beauté, un moment interdite, bondit vers moi, les yeux baignés de larmes,