Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/74

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sous ma langue, et mille baisers brûlants mettent dans le temple une ineffable volupté… Quand je recommence, Jacques, que la belle a pris dans sa bouche, veut avoir part à la fête, et la mignonne qui le devine, le mange, le lèche, l’avale, et lui tire en le suçant, tout ce qui lui reste de moelle, lui faisant goûter la plus délicieuse sensation qu’il ait jamais ressentie. Trois fois encore je recommence ce jeu béni, mais Jacques, rendu, harassé, n’est plus de la fête, et trois fois la mignonne se tord dans les spasmes, demandant grâce à la fin, après une heure d’une ivresse délirante.

Après un moment de repos, mon priape a repris son air conquérant ; Nijni, qui lui faisait des mamours intéressés, s’en aperçoit et le provoque aussitôt en champ clos ; et, s’élançant du lit, elle m’invite à occuper la chaise qu’elle a choisie pour champ de bataille.