Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/115

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Mrs Whipping disparaît, et revient bientôt avec deux jeunes pensionnaires, conduites par une sous-maîtresse, qui les fait asseoir sur un canapé. Les deux délinquantes jettent des regards effarés sur la réunion, qu’elles ne s’attendaient pas à trouver dans la chambre du fouet et tremblent de tous leurs membres.

— Miss Mary, dit Mrs Whipping à la plus jeune, une petite blonde de douze ans environ, venez vous faire fouetter sur mes genoux. Vous avez volé des pommes vertes dans le verger ; outre que c’est mauvais pour la santé, c’est aussi un larcin impardonnable. Venez-ici.

Miss Mary se lève toute confuse, les joues roses de honte, les yeux baissés et pleins de larmes, et vient se planter devant la maîtresse. Mrs Whipping la prend par le bras, l’attire à elle et la jette sur ses genoux. En un clin d’œil elle lui relève ses vêtements, tire le pan de chemise vers le haut, et la tient ainsi suspendue, la pointe des pieds reposant à terre ; les jolis globes dodus d’un petit cul blanc se mettent à la fenêtre, et la maîtresse lui applique vingt