Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/142

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de temps, chacun a mis la sienne sous son bras gauche, relève les jupes et la chemise, après avoir arraché brutalement le pantalon déchiré, ne sachant guère comment on s’y prend pour le rabattre délicatement ; les trois filles se débattent en vain, ils les ont mises sur la cuisse gauche, et, de la jambe droite allongée, ils maintiennent les jambes des patientes. Ils étaient fort drôles, avec leurs grands yeux démesurément ouverts, se pourléchant les babines d’un air gourmand. Ils auraient volontiers caressé le blanc satin des superbes culs étalés sous leurs yeux, mais ils savent qu’il leur vaut mieux de gagner l’argent promis, que la colère de leur chef.

Tous les trois ensemble lèvent leurs grosses mains musclées, et, sans préambule, sans ménagement, ils cinglent la chair pleine et dure, couvrant le quart de la surface avec la main et les cinq doigts écartés, qui retentissent comme sur une caisse creuse, froissant et rougissant le satin à chaque coup. Les trois victimes qui n’avaient jamais été à pareille fête, hurlaient déjà comme des écorchées. Les horse-guards, impas-