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Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/227

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parlons de la cravache, je dirai que je ne dédaigne pas d’en faire quelquefois usage, mais dans de très rares occasions, comme supplément, pour terminer par quelques cinglées une correction, qu’on veut rendre mémorable.

Le jalousie fait aussi commettre des atrocités ; on a vu des femmes jalouses faire mourir leur rivale sous le fouet. Je comprends qu’une femme justement irritée se venge, mais il faut un terme à la vengeance, comme il en faut à tous les châtiments. Des maris jaloux fouettent quelquefois leurs moitié, ou la font fouetter terriblement, J’ai été appelée à prêter mon concours à une correction de ce genre, dont je vais raconter les détails. Si la sévérité est indispensable dans certains cas, aucune raison ne justifie la cruauté, qui d’ailleurs ne réussit presque jamais. Le cas, dont je vais vous entretenir en est une preuve.

Le noble lord de la Cité, soupçonnant la fidélité de son épouse, la surveilla ou la fit surveiller, si bien qu’il acquit la preuve de son infortune. Sans faire d’esclandre, il voulut la