Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/246

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ne saurait émouvoir, fouette sans relâche, et la verge fait rage sur les deux hémisphères, jusqu’à ce que toute la surface soit à vif. Alors, dirigeant les pointes piquantes entre les cuisses écartées, elle cingle dix ou douze fois, de bas en haut le centre des plaisirs, froissant les petites lèvres, qui rougissent jusqu’au sang sous les baisers mordants. Eloa, arrivée au paroxysme de la fureur, hurle et se tord furieusement.

Lady Férox pose les verges, reprend le martinet, et descend en cinglant la cuisse gauche ; les lanières s’enroulent, enveloppant toute la cuisse, le genou, la jambe, les chevilles, tout y passe ; puis, c’est le tour de l’autre jambe qu’elle cingle, en remontant vers la croupe. Quand elle a teint en rouge vif tous le dos, de la nuque aux talons, elle passe devant sa victime, qui se tord et hurle toujours.

Elle remonte lentement le long des jambes et des cuisses, et quand elle est en face de la forêt noire, elle la cingle en travers, remontant jusqu’au sommet. Les cinglées sont apparemment très-sensibles à la fustigée, car la toison