Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/261

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dations de lady M., je me serais bien gardée, même pour des fautes graves, d’endommager le postérieur coupable de mes charmantes élèves, auxquelles la mère aurait une fois ou l’autre donné raison, et m’aurait certainement reprochée ma cruauté. Ces jeunes demoiselles, qui avaient été habituées à plus de sévérité par ma devancière, m’étaient reconnaissantes de mon indulgence relative et m’aimaient beaucoup.

Par exemple, quand j’avais affaire à une femme de chambre, ou à toute autre servante, je m’en donnais à cœur-joie, me livrant avec délice à mon exercice favori, sachant bien que personne ne protesterait pour celles-là ; aussi, je les arrangeais de la belle façon, quand on me les adressait ; et je profitais, quand j’étais seule, de l’émoustillant spectacle.

C’est dans une circonstance de ce genre, qu’il m’arriva la curieuse aventure que je vais vous raconter. J’avais reçu l’ordre de fouetter sévèrement une forte et belle fille de chambre, qui avait vingt-six ans sonnés. Lord M., qui avait prononcé la condamnation, m’avait recommandé