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Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/29

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coller brûlantes sur la bouche de leur chat enflammé, enveloppant les bords comme dans un four, et sentir glisser large et chaude sur leur bouton ravi, cette langue longue, épaisse, plus douce que du velours. Mais Nana suit sa maîtresse dans le cabinet.

Mrs Skin-Tear revient toute seule au bout d’un moment, et reprend la parole pour ajouter :

— Je crois, mesdames, vous avoir démontré l’excellence de mes procédés, pour obtenir le double but recherché : l’utilité et l’agrément dans la flagellation.

— Mais, dit la présidente, l’aide que vous fournit la perle des tribades, l’infatigable Nana, doit se compter dans la multiplicité de vos succès.

— Sans doute, mesdames, la dextérité d’une langue habile ou la vigueur d’un mâle sont indispensables ; mais, sans le stimulant d’un beau derrière, qui gigote sous les verges, vous n’obtiendriez pas la moitié de ces beaux résultats. De ceci, d’ailleurs, il ne faut pas abuser ; j’ai voulu vous prouver le bien fondé de mes préceptes ;