Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/299

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

lanières retombent, marquant de raies rouges tout le dos, jusqu’à la chute des reins, continuant sur les fesses leurs cinglantes caresses. Mais ici elles retombent sur la peau, rendue souple et tendre par l’application des verges, et la cuisson est si douloureuse, que la superbe Miss, ne pouvant plus contenir l’explosion de sa douleur, éclate en sanglots, et pousse des cris déchirants.

— Je savais bien, que je vous dompterais, orgueilleuse fille. Vous pouvez vous égosiller à demander grâce, vous aurez votre compte, tout votre compte, et aussi la dose que votre orgueil a méritée. Ah ! vous vous humiliez, enfin. Vous pleurez, vous hurlez, vous implorez la pitié ! Jusqu’ici les légères corrections que je vous infligeais vous laissaient insensible, et vous gardiez toute votre morgue insolente. J’ai trouvé le point, cette fois, je crois en effet que ceci est de votre goût. Il fallait, pour vous apprivoiser, tirer un peu de sang de ce postérieur orgueilleux, on s’en souviendra, belle Miss, et à l’occasion, on recommencera.

Les lanières accompagnaient chaque parole,