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Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/93

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qui s’abat avec un bruit retentissant sur les chairs froissées ; dès la douzième, chaque gifle meurtrissait le satin, et, quand elle applique la vingtième, le sang coulait sur les cuisses. Cette formidable fessée, cinglé par cette main musculeuse, valait cent coups de verges de ma main et la victime manifestait par ses cris déchirants et par ses sauts de carpe, l’intolérable cuisson qui brûlait son derrière déchiré. Quand l’Andalouse en a fini avec la première, elle l’agenouille devant une chaise, les jupes troussées sur les reins, laissant le postérieur meurtri à l’air, en menaçant la patiente de la déchirer à coups de verges, si elle bouge seulement.

— À l’autre maintenant. Ceci, n’est plus une fessée pour rire ma belle ; c’est cette jolie verge qui va se charger de te déchirer le cul. À l’air, à l’air, ce beau cul !

En disant ces mots, la Lionne s’empare de la soubrette ficelée à part, l’enlève comme une plume, la met sous son bras gauche, lui retrousse les jupes, glisse sa main dans le pantalon, le tire sans le déboutonner, le met en pièces,