Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/131

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CLAIR DE LUNE


L’occasion se présenta trois jours après. Je m’étais un peu dépensé dans la matinée, avec Colette, l’aimable fermière, mais je n’avais pu aller bien loin, et le soir, j’avais assez de réserves, pour tenter l’aventure, quand je rencontrai la grande Rose dans le même sentier que le soir de notre première rencontre, portant sur sa tête un fagot de bois.

Il était un peu plus tard que le premier soir, un quartier de lune éclairait le sentier. Je la soupçonnai d’être là pour nous attendre moi et mon louis. Elle riait naïvement, ne s’arrêtant pas, portant allègrement son faix, qu’elle déposa auprès du gazon, qui avait servi à notre première pause, ou pose comme on l’entendra.

Voyant ses bonnes dispositions, je la plaçai