Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/137

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comme des damnés, je tordais la peau épaisse de ses fesses dans mes doigts, la pinçant jusqu’au sang dans la rage de ma volupté.

Ça valait bien un louis ; elle l’empocha, reprit son faix, fit quelques pas et s’arrêta en me disant :

— Vous m’avez fait mal, les fesses me cuisent.

— Voyons, dis-je.

Le sentier était éclairé par le quartier de lune, elle reposa son faix, se troussa tournant le dos à l’astre de la nuit. En effet, le bas des fesses était d’un rouge vif. Je me penchai vers cette telle viande rose, appétissante, que je mordis en pleine chair ; les crocs s’imprimèrent en blanc, puis rougirent, mais les traces disparurent, tandis que les pincées restaient d’un rouge vif. Ce bel appendice m’inspira une fantaisie bizarre.

— Veux-tu gagner cent sous de plus, demandai-je à Rose.

— Je veux ben, not’ maître, mais comment ?

— En te laissant fouetter.

— Mais vous allez me faire mal.

— Ça te cuira, comme les pincées sur les fesses.

— Allez-y donc, not’ maître, si ça vous dit.

— Elle tenait ses jupes troussées très haut,