Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/164

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surface de cette chair savoureuse veloutée, dont la neige se rosait sous mes suçons et sous mes crocs qui mordaient à même dans la belle viande, venant dans le frais vallon, m’arrêtant au petit poinçon noir, auréolé de rose, que je dardai de petits coups de langue.

— Vous pouvez entrer là, si bon vous semble, me dit l’aimable fille, bien que je regrette l’élixir de vie que vous allez perdre là-dedans.

— Mais, ma chère gourmande, tu t’en donnerais une indigestion, si tu en absorbais jusqu’à plus soif.

Je n’avais garde de refuser la séduisante proposition qu’on me faisait, l’offre était trop de mon goût vraiment, pour bouder devant cet aimable séjour. Elle me présenta sa croupe ; un genou sur une chaise, l’autre pied par terre, m’ouvrant la porte de sodome fort adroitement, ce n’était pas la première fois qu’elle offrait un gîte dans ces parages.

Quand je fus logé dans ses flancs, elle m’appuya de ses mains sur le rebord du dossier, comptant sur ma protection pour l’aider à me suivre à Cythère. J’entourai la croupe de mes deux bras, et mes deux mains vinrent sur le devant, caresser sous le chat l’asile délaissé, frisottant la perruque et branlottant le bouton. La gaine que j’occupais me chaussait comme