Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/86

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la gentille fille me donnait la chair de poule, et si Marianne n’avait pas été de la partie, je me serais élancé vers ces attrayants objets pour les manger de caresses. Marianne elle-même les dévorait de ses yeux grands ouverts.

Cette coquine de Roussotte, qui me savait là, devait bien se douter des tentations qui m’assiégeaient dans ma cachette, et je vins à me persuader que la vicieuse fille ne me montrait sa jeune sœur ainsi, sous l’aspect le plus engageant, que pour me faire succomber à la tentation, hypnotisé par ces appas fascinateurs, qui sonnaient un appel irrésistible. Elle insista tellement à laisser sous mes yeux ces excitantes nudités que la folie érotique l’emporta sur la raison, et je bondis comme un fou sur l’étincelante chair nue qui me fascinait. Marianne jeta un cri d’effroi, à cette brusque apparition, tandis que Janine, qui s’attendait certainement à me voir apparaître, me tint sa sœur dans cette engageante posture, me l’offrant visiblement en holocauste.

Mais ce ne fut pas par le sacrifice sanglant que je commençai. Je m’agenouillai devant cette chair fraîche que j’embrassai dans tous les coins, courant sur les fesses satinées, dans le frais vallon, au bas de la sente, sur la fente