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Page:D - Odor di femina, 1900.djvu/88

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voyer sur les bords, malgré mes doigts qui travaillaient à les écarter, le gland entra de deux lignes, mais dès qu’il fut là, il éclata en pleurs ne pouvant plus contenir son admiration, lançant des jets saccadés sur le petit bouton, qui fut tellement ému par cette chaude aspersion, qu’il mêla ses larmes aux miennes.

Je ne voulais pas rester en confusion devant ce ravissant pucelage, je me retournai, j’aperçus Marianne, qui avait repassé sa chemise, et qui nous regardait d’un air effaré. Je lui fis signe de venir m’aider, mais cette besogne ne semblait pas lui sourire. Alors la Roussotte s’adressant à sa sœur lui dit :

— Montre que tu as du cœur, ma mignonne, et puisque tu dois y passer, ouvre la porte toi-même au maître.

La pucelle, qui a dû recevoir des leçons, hausse le cul, tire sur les bords de ses dix doigts, et je viens accoster le petit hiatus ouvert entre ces bords carminés, dans lesquels mon gland se loge à demi. Je pousse l’engin, je sens de la résistance, en deux solides coups de cul, je romps l’obstacle que je sens crever sous la pointe envahissante, sans que la vaillante pucelle lâche les bords ni ne pousse un cri, et je m’enfonce difficilement dans l’étroite