Page:Dablon - Le Verger, 1943.djvu/154

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à plein sol et qui reflète, en longues courbes rouges et vertes, la lumière sourde des disques et des aiguilles. Jacques aime les allures débonnaires du train de nuit. Le train de nuit progresse sans heurt, car il a le temps pour lui ; il établit son erre une fois pour toutes, et l’on ne sait plus s’il roule ou s’il est arrêté pour refaire le plein d’eau. Il prépare le sommeil, il entretient le sommeil, et il est une invite à penser avec sérénité.