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ment Victoria. La fille se tourna à demi.
— Je veux me promener dans le jardin.
— La signora ne le veut pas, mam’selle, dit la fille d’un air rechigné.
— Elle ne le veut pas ?
— Non ; et elle mit la main sur la clef de la porte.
— Pourquoi laissez-vous ces choses derrière vous, demanda Victoria qui sentait la colère fermenter dans son sein.
— Parce que c’est votre déjeuner, répondit l’autre, en sortant de la chambre et fermant soigneusement la porte.
Ainsi donc je suis prisonnière ! se dit Victoria, les joues cramoisies et en essayant de sourire de l’impuis-