Aller au contenu

Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

yeux qu’au milieu des grandeurs et de la jeunesse, entourés de richesses et des jouissances qu’elles procurent, un événement terrible… imprévu ! un accident nous enlève !… c’est pourquoi ! ô ma fille, ne souffre pas que la triste indépendance dans laquelle tu te verras bientôt, te rende vaine, ni confiante en tes propres forces. Considère que passagers en ce monde, un avenir que nous ignorons nous est réservé. Que ton rang ne fasse pas de toi une femme orgueilleuse, insensible ; persuade-toi bien que le hasard d’une grande naissance ne te dispense pas d’observer les règles les plus strictes de la vertu. Souviens-toi, au contraire, que tes inférieurs auront toujours l’œil sur tes actions, et qu’il est d’un devoir indispensable