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Page:Dacre - Zofloya, tome 1.djvu/85

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soutenir ; Bérenza prit la main de Victoria. — Je ne crois pas, continua-t-il, d’une voix ferme, devoir me défendre de séduire votre fille ; je pense, au contraire, la sauver de la séduction. Excusez-moi, madame, si j’observe que c’est le sort qui l’attend, en restant dans cette maison.

— Victoria, dit sa mère, revenant de son agitation et n’osant répondre au comte, Victoria, je vous ordonne de sortir d’ici… oui, pour la première fois de ma vie, je vous ordonne de m’obéir, en évitant toutes les occasions de parler au comte de Bérenza.

Celui-ci lança un regard à la jeune personne. Il voulait lui communiquer une étincelle du feu qui l’animait, et voir si elle montrerait cette indépendance de sentimens qu’elle