Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/177

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XVIII.


Le maure Zofloya était aimé de tout le monde, dans le palais de Bérenza, à l’exception d’un seul homme appelé Latoni, domestique qui avait été nombre d’années au service du comte. Il devint envieux de Zofloya, à cause de ses qualités supérieures et de sa beauté corporelle, qui était encore une des moindres ; il dansait avec une grâce inimitable, et son habileté comme musicien était telle, que dans les promenades sur le lac, son maître le prenait toujours avec lui, et le rendait le charme de la société, par la perfection de son harmonie. Ces rares talens et l’estime