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Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/19

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jour ; mais je dois vous l’apprendre.

Après qu’elle eut raconté ce qui avait eu lieu le soir de leur promenade sur le lac, Bérenza lui dit qu’il reconnaissait bien là la vindicative Florentine. Victoria gardait le silence mais elle se fatiguait la tête à chercher quelles pouvaient être les relations de cette femme avec son frère ; chose de non légère conséquence, puisqu’il paraissait qu’elle avait déjà assez influencé son caractère, pour en faire un assassin, et un instrument de destruction pour elle. Revenant sur ses soupçons à ce sujet, elle s’en occupait sans cesse pendant que sa blessure se guérissait. Nous la laisserons donc un instant pour expliquer certains faits qui vont nous reporter au commencement de cette histoire.