Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/70

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ami, et quoique vêtu aussi simplement, je suis bien trompée si vous n’êtes d’un état supérieur à celui de simple villageois. C’est pourquoi je ne crains pas de commettre un indiscrétion, en vous demandant, comme la soirée est très-avancée, si vous avez un lieu de repos pour la nuit, n’en sachant pas près d’ici ? »

Cette dame était encore la plus belle personne (si l’on en excepte la douce et innocente Amamia) qui se fût présentée à l’imagination ardente de Léonardo. Ses joues se chargèrent d’une forte rougeur, et ses yeux qu’il avait d’abord portés sur elle, tombèrent vers la terre ; il répondit d’une voix tremblante et en balbutiant ; l’objet qu’il avait devant lui, brouillait toutes ses idées.

— Je n’ai point… non, je n’ai