Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/111

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qu’il lui lançait pour la rassurer, n’avaient le talent de détruire.

Après quelque tems d’une anxiété tourmentante, éprouvée par tous, quoiqu’avec des motifs différens, Antoine revint. Il amenait un moine, mais non celui dont il avait parlé. Le révérend père était absent pour faire des visites de charité dans le voisinage ; celui qui venait à sa place avait été recommandé hautement par le supérieur, comme capable de suppléer au père Anselme, et son égal en savoir, piété et bienveillance envers les hommes.

Le moine s’approchant de Bérenza, le regarda pendant quelques minutes ; il demanda qu’on lui découvrît le bras. Alors prenant sa lancette, il fit une piqûre à la veine.