Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/152

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barrassez pas davantage, Victoria. »

Un plaisir abominable se fit sentir dans l’âme de cette méchante furie : elle comprit à merveille quelles étaient les intentions du maure.

« Zofloya, dit-elle avec vivacité, excellent Zofloya, comment reconnaître tant d’obligeance ? » Alors, ôtant de son doigt un brillant d’une immense valeur, elle ajouta : acceptez ceci, et portez-le pour l’amour de moi, mais caché dans votre sein.

Zofloya refusa le présent avec orgueil. — Gardez votre diamant, signora. Les richesses du monde n’ont rien qui me tente. J’élève mes prétentions plus haut.

« Et quelles sont donc vos prétentions, Zofloya ? »

« Elles reposent sur vous-même,