Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/175

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heure, s’imaginant que l’indisposition qu’avait sentie la jeune personne la veille, la retenait un peu plus tard au lit. Cependant la matinée s’avançait, et il devenait improbable que Lilla fût encore couchée ; c’est pourquoi il retourna sur ses pas, pour en demander des nouvelles. Il fit venir sa femme de chambre pour savoir si sa maîtresse dormait encore, et alors l’avertir de l’heure qu’il était. Mais de quelle allarme ne fut-il pas saisi, quand cette fille vint lui dire que la jeune signora n’était pas dans sa chambre ; que cependant ses vêtemens y étaient, et à la même place où elle les avait posés la veille !

Henriquez, naturellement impétueux, ne fit aucune remarque, mais s’élançant de son siége, il vola à