Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/199

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comme un renouvellement de celui qu’il avait dans sa maladie. Vos gens viendront vous l’annoncer comme une nouvelle attaque, et vous vous rendrez sur-le-champ à sa chambre. À peine y serez vous entrée, que vous prenant pour Lilla, il vous sautera au cou, et vous serrera dans ses bras avec l’ardeur la plus vive, en vous nommant sa bien-aimée… celle qu’il croyait perdue.

Victoria ne pouvant contenir sa joie, tomba à genoux en s’écriant : « Ô bonheur ! ô délices ! instant que j’ai si vivement souhaité ! quoi ! Henriquez m’aimerait… je serais pressée dans les bras d’Henriquez !… ô mon ami ! je succombe à l’idée d’un pareil bonheur ; oh ! j’en mourrai de plaisir. »

— Réservez ces transports pour