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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/22

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trui. Mais devrait-il vivre encore mille ans, chaque jour ne lui serait qu’une répétition monotone du passé, et, à la longue, le plaisir s’émousse et perd tout son prix. Quand on réfléchit sur cette étude à laquelle le philosophe nous livre, pour savoir ce qui vaut mieux, que le souffle de l’homme parte plutôt ou plus tard de son corps, on est tenté de croire que c’est lui rendre service que de le lui enlever, sans attendre que la maladie, la vieillesse, ou toute autre circonstance, ne viennent le faire traîner en langueur pendant des siècles. Mais laissons ces choses, et ne nous occupons que de ce qu’un esprit entreprenant peut faire pour sortir de la route commune. »

Zofloya s’arrêta. Sa froide délibé-