Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/42

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drement son époux, que ce changement d’air, et l’élévation du lieu, ne pourraient que produire un grand bien sur sa santé.

Quel que fût le sentiment du comte, à cet égard, il lui suffisait que sa chère Victoria témoignât un désir, pour qu’il s’empressât d’y répondre : elle lui dit qu’elle abandonnerait volontiers les plaisirs de la ville, pour lui prouver son attachement, et le goût réel qu’elle avait pour la retraite. Charmé de voir autant de sagesse et de bonté dans sa femme, Bérenza se persuada que le soir de ses jours, passé avec une aussi aimable compagne, ressemblerait aux rayons brillans de l’ouest, qui s’éteignent tout doucement dans l’ombre de la nuit : cependant, craignant que cette fantai-