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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/45

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CHAPITRE XXII.


Ce fut au commencement d’une belle matinée de printems, que la société descendant la place Saint-Marc, s’embarqua sur la Brenta, pour les Appenins. Victoria, assise auprès de son époux, lui témoignait les attentions les plus tendres comme les plus trompeuses ; la jolie et charmante Lilla, avec ses beaux cheveux qui ombrageaient son col d’albâtre, était à côté d’Henriquez, respirant le souffle de l’amour, et sentant sans le regarder, tout le feu de ses regards : la pudeur de la jeune personne n’empêchait pas que tout son être ne fût pénétré de ce que le sen-