Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/50

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et l’air pur qu’on y respire me font réellement du bien. »

Victoria sentait que ce n’était là qu’une idée, car la veille au soir, n’étant pas arrêtée par la fatigue qu’il avait éprouvée, elle lui avait donné une dose de poison à prendre, et même un peu plus forte qu’à l’ordinaire. Cependant elle eut quelqu’inquiétude sur ce mieux qu’il disait sentir, et elle se promit bien d’augmenter encore la dose dans la prochaine boisson. Pour l’instant, elle le suivit dans la salle où le déjeûner était servi, et où on les attendait.

Persévérant toujours dans sa barbarie réfléchie, Victoria, avant la fin des dix jours, avait administré au comte jusqu’à la plus petite particule de poison. C’est pourquoi, vers le soir, elle chercha le maure, avec