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d’appaiser la soif dévorante qui le consumait, ne faisait que jeter de l’huile sur le feu.
Jusques-là, Bérenza n’avait pas eu idée de son danger, et ce qu’il éprouvait lui semblait une suite du dérangement violent de son estomac. Du reste, il ne pouvait précisément assigner de cause à un mal qui lui reprenait souvent. Lorsque son poulx battait avec plus de vivacité que de coutume, il regardait cela comme une fièvre de nerfs tout simplement ; et ses tiraillemens de poitrine, ses maux de tête, comme un grand feu qui avait besoin de calmans. Sa toux, il l’attribuait à une transpiration arrêtée, etc. Enfin, le malheureux comte s’abusait entièrement sur son état ; et loin de vouloir essayer aucun remède qui