Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/69

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

du comte tienne contre tout, n’est-ce pas ? mais soyez tranquille, vous êtes à la fin de votre ouvrage. Il va bientôt mourir.

— Cependant, il ne paraît pas plus mal qu’il y a dix jours, et cela est désolant.

— Il y a tout à présumer, signora, que les principes de la vie sont sappés sans remède en lui ; et quoique vous fissiez maintenant pour les rappeler, quoique tous les secours de la médecine fussent mis en œuvre, rien ne produirait d’effet, car il court à grands pas vers son dernier instant.

— Mais quand cela arrivera-t-il ? Cet état peut durer des siècles, et il faudra donc, en attendant, que j’endure les feux qui me dévorent, que ma jeunesse se flétrisse, et que mon énergie se perde dans l’inaction de