Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/90

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« Par sympathie, aimable dame. Toutes vos pensées ont le pouvoir de m’attirer. Celles qui vous occupaient en ce moment m’auraient amené du bout de l’univers. »

« Expliquez-vous, Zofloya. »

« Elles sont vives et hardies ; elles me prouvent que votre génie a du rapport avec le mien, et que vous méritez véritablement mes services. Cette assurance est faite pour me plaire. »

« Mais, qui vous donne ce pouvoir de lire dans mes pensées ? »

Zofloya se mit à rire, en la regardant d’un œil perçant. « Je les lis toutes, belle Victoria ; et ces joues colorées, ce regard errant, font preuve de ce que je dis. »

« Victoria soupira profondément,