Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/94

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forcés à laisser passer un peu de tems, nous n’ayons rien perdu pour cela, car il ne s’est pas écoulé un jour qui n’ait rapproché votre époux du tombeau ; vous avez tort de croire qu’il ne soit pas totalement épuisé, et je vous garantis que le moindre effort maintenant, peut jetter son corps anéanti, dans les bras de la mort. Je vous réponds du succès, et d’un succès fort prompt ; le Comte mourra, et sans prononcer un seul mot, comptez là dessus, belle Victoria, et ayez une confiance entière en mes paroles… »

» Ah ! si vous aimez à me servir, bon Zofloya, dit-elle, ravie de ce qu’elle venait d’entendre, pourquoi ne pas montrer plus d’empressement quand vous me voyez, et attendre que ce soit moi qui vous prévienne ?