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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/10

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» Oh ! madame, dit l’enfant, d’un ton plaintif, c’est donc vous ! c’est vous qui voulez me tuer ! je croyais, j’espérais… mon dieu, ne me regardez pas ainsi… j’espérais que vous veniez me donner la liberté. »

» Oui, misérable, je vais te la donner, la liberté. Regarde… (elle secouait la chaîne vivement ?… je te la donne… mais par la mort… »

« Ô ciel ! Victoria, en quoi donc vous ai-je offensée pour que vous me haïssiez autant ? songez que je ne suis qu’une pauvre orpheline qui ne vous a jamais fait de mal. » « Paix, chétive créature ; il t’appartient bien de parler ainsi. Sache donc que tu m’as déjà fait plus de mal que tu ne vaux. Allons, suis-moi. »

« Je ne puis marcher… il m’est