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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/168

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comme un simple et futile roman ; les hommes ne sauraient trop se défier de leurs passions et de leurs faiblesses : les progrès du vice sont graduels, imperceptibles, et l’ennemi rusé du genre humain est toujours prêt à profiter des fautes de l’espèce humaine, dont la destruction est sa gloire ; il n’y a pas de doute que ses séductions ne l’emportent souvent ; autrement, comment rendre compte de ces crimes, auxquels les hommes se laissent entraîner, et qui sont la honte de la nature ? Ou nous devons supposer que le mal est né avec nous, (ce qui serait une insulte à la divinité,) ou nous devons l’attribuer, (comme plus d’accord avec la raison,) aux suggestions de l’influence infernale.

FIN.