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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/23

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grand coffre de fer qu’elle se souvint d’y avoir vu : soudain les portes furent ouvertes, et plusieurs des gens du château entrèrent ayant à leur tête le vieil Antoine, domestique de confiance du Comte. Il s’avança, l’air égaré et plein de terreur : il appela quelques-uns de ses camarades pour ouvrir la caisse… ce qui ne fut pas plutôt fait, qu’un cri d’épouvante partit de toutes les bouches… on put voir… et on reconnut la cause véritable de la mort de Bérenza !

À cette découverte, ils se tournèrent tous avec fureur contre Victoria, en paraissant vouloir l’exterminer. — Zofloya parut, et la foule se dissipa. Alors elle s’éveilla tout-à-fait, et des gouttes de sueur froide découlèrent de son front.