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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/28

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sable ! tout de vous ne sert qu’à me confondre. Vos paroles, vos regards n’ont rien que de terrible et de menaçant. (le maure s’éloignait) Mais ne vous en allez pas, de grâce… ne m’abandonnez pas dans cette crise, cruel Zofloya.

Il revint auprès du lit. Son air parut moins altier, et il sourit même avec assez de douceur. — Eh bien, dit-il, voilà que vous me suppliez encore une fois, mais prenez garde, Victoria, de ne plus m’irriter davantage : ce serait impolitique de votre part ; la haine éternelle que je porte aux humains retomberait sur vous, et… mais ne parlons plus de cela. Le soupçon commence à s’élever contre vous, signora, il faut se hâter… et comment s’y soustraire ? L’inquisition va bientôt vous attirer