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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/30

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— Oh ! épargne-moi, Zofloya, je t’en conjure. Cette destinée est horrible et m’accable de frayeur… Cependant si Henriquez vivait encore, qu’il eût pu m’aimer, je regarderais le reste avec indifférence. Ah ! Zofloya, tu m’avais promis le bonheur, et…

— Prenez garde, madame ! je me suis acquité exactement des promesses que je vous ai faites : j’avais juré que le signor Henriquez serait à vous et qu’il vous presserait volontairement contre son cœur… j’avais juré son amour… mais je ne vous avais pas dit que sa méprise durerait éternellement, ni ne m’étais rendu responsable des conséquences qui pourraient en résulter.

Victoria voulait répliquer, mais la terreur avait glacé ses lèvres. Il