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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/39

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comme au-dessus de tous, pour son rare mérite et son savoir inappréciable. Le maure, comme s’il eût deviné ce qui se passait dans son âme, s’en approcha avec la plus grande douceur, et l’aida à se lever. Tremblante, agitée par mille sentimens confus, et étonnée de tout ce qu’elle voyait, elle se laissa presser dans les bras de Zofloya.

« Mais, dites-moi, mon ami, où sommes-nous donc, et qui peut m’avoir transportée ici ?

« Vous ne savez pas, belle dame, que nous sommes dans les Alpes, frontières d’Italie ? il doit peu vous embarrasser de savoir comment vous y êtes venue ; sachez seulement que nous voilà en parfaite sûreté. »

« Mais, je ne me souviens pas d’a-