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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/58

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susceptible de s’enflammer. Elle resta attachée à le contempler avec ravissement, tandis qu’il baisa sa main, et se sentit tellement émue par un être aussi séduisant, que des larmes de tendresse en coulèrent sur ses joues… Oui, l’orgueilleuse, la barbare Victoria, captivée par l’amitié soutenue du maure, éprouva, peut-être pour la première fois, ce qu’est la sensibilité. Mais qui eût pu résister à l’influence enchanteresse d’un Zofloya !

« Femme tendre ainsi que belle, dit-il d’une voix ravissante, remettez-vous, et goûtez quelques heures d’un repos dont vous avez besoin. Pourquoi mes simples attentions pour vous attirent-elles vos larmes ? Croyez-moi, votre attachement me paye grandement de tout ce que