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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/65

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elle. Assurément la vie étrange et irrégulière que cette femme menait, ou quelqu’autre cause, avait échauffé ce teint et grossi ces traits qui la rendaient presque méconnaissable. Ce qu’il y a de bien certain, c’est que Victoria, tout en ayant peine à définir ce rapprochement de traits, frémissait d’en être reconnue.

Lorsqu’ils furent en plein air, elle fit part de ses idées au maure. « Je ne sais comment cela se fait, dit-elle, mais les manières composées de ce chef de voleurs et son air altier, m’affectent au dernier point. Ses regards assez durs, autant que j’en puis juger à travers son masque, sont toujours fixés sur moi ; sa femme me désoriente et me trouble également. Je crains bien, Zofloya, que le malheur ne m’ait conduit en un