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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/82

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fuir ? hélas ! je ne le sens que trop, c’est impossible ! — Elle soupira encore et avec douleur, puis reprit tristement : — Je vais l’attendre ici ; car je ne veux pas descendre dans la caverne… L’air sombre du chef de ces brigands me fait mal, et les regards furibonds de sa femme me sont encore plus insupportables.

Victoria resta donc couchée sur la terre, et bientôt, fatiguée par une longue tension d’esprit, elle ferma les yeux. Aussitôt endormie, elle rêva qu’une belle figure de séraphin descendant légèrement du haut des rochers, s’avançait vers elle. Quand il fut plus près, il lui sembla que ses yeux ne pouvaient soutenir l’éclat de cette vision céleste.

Victoria, dit l’esprit d’une voix ferme et douce, je suis ton bon génie.