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COMÉDIE.
Scène III.
JACINTE, FABRICE, BÉATRIX.
BÉATRIX.
AH ! je t’y prens Jacinte !
JACINTE.
Hé ! c’eſt toi, Béatrix ;
BÉATRIX.
Je trouble l’entretien ; mais quel eſt ce beau fils ?
Oüi, non, ſi fait… Fabrice !
FABRICE.
Oui, c’eſt moi, ma poupoune.
JACINTE.
Comment, tu connois donc Béatrix ?
FABRICE.
Oüi, mignonne.
BÉATRIX.
Quoi, t’en conteroit-il ?
JACINTE.
Le beau doute ! oüi vraiment.
BÉATRIX.
Parle donc, hé, maroufle.
FABRICE.
Oh ! point d’emportement.
BÉATRIX.
Tu m’offres cette nuit tes vœux & ta tendreſſe,
Je les accepte, & vois qu’un autre eſt ta Maîtreſſe ?
FABRICE.
Les éclairciſſemens ne valent jamais rien.
Laiſſons cela.