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LA TRAHISON PUNIE,

D. JUAN.

On vous trahiſſoit…Ciel : mais qu’en juger encor.
L’un eſt mon ami, l’autre amant de Leonor :
Qui des deux me trahit ?

LÉONOR.

Qui des deux me trahit ? Ce n’eſt point D. Garcie.

D. JUAN.

C’eſt celui qu’en ſecret vôtre cœur juſtifie ;
Et quand à cet excez on oſe m’outrager,
C’eſt celui qui vous plait dont je me dois vanger.

JACINTE.

On frape.

FABRICE.

On frape.Et rudement.

D. FÉLIX derrière le Théâtre.

On frape. Et rudement.Ouvrez donc.

LÉONOR.

On frape. Et rudement. Ouvrez donc.C’eſt mon pere.

D. JUAN.

Sauvons-lui les chagrins que ceci peut lui faire ;
Sortez d’ici tandis que je l’entretiendrai,
D. Garcie, & chez vous demain je vous verrai.

D. GARCIE.

Je vous attens…

D. JUAN à D. André.

Je vous attens…Reſtez avec moi… à Leonor.
Rentrez, & ſuſpendez les troubles de vôtre ame.
Qu’on ouvre.