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Adolphe.
Oui, je sais que tu m’accordes tes sympathies ; c’est quelque chose assurément.
Armand.
Franchement, Adolphe, je ne comprends pas pourquoi tu insistes. Ce voyage que nous projetions avec entrain, il y a deux mois, me répugne tellement aujourd’hui, que tu aurais l’air de me traîner au bagne si je consentais à t’accompagner.
Adolphe.
Me diras-tu au moins la raison de ce caprice ?
Armand.
Encore une fois, je n’en sais rien ; seulement tout ce que je puis te dire, c’est que je ne me suis jamais senti moins touriste qu’aujourd’hui.
Adolphe.
Tiens, veux-tu que je t’apprenne, moi, quel diable te tourmente ? Mon pauvre Armand, tu es amoureux.
Armand.
Peuh !
Adolphe.
Voyons ! la petite cousine ! hein ?… Avoue donc !…