2-31-1. Ce que Béatrice vient de dire aux Anges ne s’adressait à Dante que d’une manière indirecte. Maintenant elle lui parle directement, c’est ce que signifie : la pointe et le tranchant du parler.
2-31-2. Les eaux du Léthé.
2-31-3. C’est-à-dire que le son était si faible que, pour que l’ouïe le saisît, il fallait qu’en même temps on aperçût le mouvement des lèvres.
2-31-4. De Dieu, qui est le terme de tous les désirs.
2-31-5. Les autres biens.
2-31-6. Métaphore tirée de la pierre à aiguiser, qui émousse le tranchant lorsqu’on le lui présente dans le sens contraire à celui de son mouvement.
2-31-7. « Mets bas la pesante charge d’où proviennent tes pleurs, » c’est-à-dire la honte et la peur sous lesquelles Dante a dit plus haut que son âme était affaissée.
2-31-8. Demeure tranquille et sans défiance devant le danger qui le menace.
2-31-9. Le vent d’Afrique, « opposé au nôtre, » c’est-à-dire au vent des contrées septentrionales.
2-31-10. Le reproche amer caché sous le mot qui rappelle à Dante, que lorsqu’il se laissa égarer par la séduction des biens trompeurs, il n’était plus un enfant, mais un homme fait.
2-31-11. Que les Anges qui furent, « les premières créatures de Dieu, » avaient cessé de répandre des fleurs.
2-31-12. Le Griffon représente symboliquement le Christ, en qui sont unies les deux natures divine et humaine.
2-31-13. Le Poète l’appelle « vert, » à cause de la verdure de ses bords.
2-31-14. Voy. ch. XXVIII, terc. 14.
2-31-15. Asperges me, Domine, hyssopo, et mundabor. — Vous m’aspergerez, Seigneur, avec l’hysope, et je serai purifié. Ps. 50.
2-31-16. Les quatre Vertus cardinales symbolisées dans les quatre Dames placées à la gauche du char. Ch. XXIX, terc. 41.