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LE PARADIS.

3-18-20. Vous qui jugez la terre.

3-18-21. Le Poëte, dans toute cette description, suppose que les esprits, par l’arrangement qu’ils prennent entre eux, représentent les armoiries impériales, qui sont une aigle aux ailes éployées.

3-18-22. Sous la forme d’une couronne de lis, comme il l’indique plus loin.

3-18-23. Ces lumières qui montent, l’une beaucoup, l’autre peu, marquent les offices plus ou moins élevés de judicature, distribués par l’Empereur.

3-18-24. De ce feu qui avait monté en se séparant de celui qui formait plus bas les autres parties de l’aigle.

3-18-25. Dieu, de qui émane toute vertu informatrice, comme Dante l’a dit ailleurs.

3-18-26. Qui informe les germes contenus dans les nids.

3-18-27. L’autre troupe d’âmes bienheureuses.

3-18-28. L’image de l’aigle.

3-18-29. Les esprits dont il vient de parler, et qu’il compare à des pierres précieuses à cause de leur splendeur.

3-18-30. Le Verbe de Dieu.

3-18-31. Le Poëte ici attribue primitivement la corruption de la justice à l’avarice de la Cour romaine.

3-18-32. Les miracles et les martyres sont comme les murs du temple spirituel édifié par le Christ.

3-18-33. Prie.

3-18-34. Le pain eucharistique offert à tous par Jésus-Christ. Il parle de l’abus des excommunications.

3-18-35. Selon les uns, Boniface VIII, selon d’autres Clément V, mais plus probablement ce dernier.

3-18-36. Pour porter des censures révoquées ensuite à prix d’argent.

3-18-37. Jean-Baptiste ; ironiquement, pour les florins de Florence frappés à l’effigie de ce saint.

3-18-38. La danse de la fille d’Hérodiade.

3-18-39. Saint Pierre.